Des nouvelles après les vendanges 2019
Chers Clients, chers Amis,
Voilà, en contrepoint de 2018, une belle année qui se boucle !
D’abord, la qualité et la quantité ont été au rendez-vous en 2019 malgré la folle chaleur du début d’été. En cave, nous avons mis en bouteille notre premier Blanc du vignoble. Quant à notre grosse frayeur (un accident de tracteur de notre cadet), elle est presque oubliée…
Mais préparons l’hiver ! Nous vous proposons cette fois notre cuvée Magnoux dans sa version 2016 (attention : très faible quantité !) et, pour le Cazalet, 2018 (sur le fruit).
Enfin, il faut vous présenter ce Blanc ! Il s’appelle « Leuzet« , est produit (en ‘bio’, comme d’habitude) sur nos vignes faugéroises mais ne bénéficie pas de l’appellation : la raison en est notre choix de cépage (grenache gris et sauvignon) qui enfreint la règle du syndicat mais respecte notre goût et le fait donc « Saint Antonin » à part entière ; il nous ravit de sensations nouvelles, portant dans sa 1ére année (2018) une belle minéralité et une bouche suave.
Vous remerciant de votre confiance et de votre fidélité, nous vous souhaitons une belle fin d’année, heureuse et dignement célébrée !
Frédéric et Fabienne Albaret
Saint Antonin – bref rappel
Notre domaine familial de 29 hectares a été créé en 1994. Il est situé sur les contreforts du Massif Central, à 20 kilomètres au nord de Béziers, sur l’aire d’appellation Faugères, premier cru historique du Languedoc. Il se caractérise par un terroir de schiste sans équivalent.
Nos principales cuvées en rouge, « Magnoux » et « Cazalet », sont issues de vieilles vignes à petit rendement (de l’ordre de 25-30 hectos/ha), cultivées sans recours à aucun désherbant et vendangées manuellement. Auxquelles vient se joindre, sans l’appellation, notre petit dernier en blanc : « Leuzet ».
Les nouvelles
Evoquons les faits marquants de l’année, bientôt dans vos bouteilles !
Coté vignoble : en septembre, nous a rejoint au domaine Yannick, enfant du pays, tractoriste et bricoleur hors pair… Pour vous servir !
En cave : l’attaque de mildiou en 2018 – sans précèdent – a particulièrement affecté nos mourvèdres et nos carignans… Conséquence, il n’y aura pas de Magnoux dans ce millésime et le Cazalet aura une personnalité atypique, apparentée à son grand frère.
Hall A4, stand 710 sur Millésime Bio Montpellier
Nous serons présents du 28 au 30 janvier pour ce grand salon des vins biologiques. Nous vous invitons à venir découvrir nos vins et millésimes récents : Le Jardin rouge 2018, Cazalet 2017, Magnoux 2016, ainsi que notre nouvelle cuvée en blanc.
Élaboré à part égale de Grenache gris et de Sauvignon blanc, ce vin est issu de nos jeunes vignes plantées en 2015. Son parfum marqué par des fleurs, du fenouil, du melon et de la poire, reflète bien le lieu-dit Leuzet dans lequel s’enracinent les jeunes plants. Construit autour d’une acidité friande et croquante, il trouvera avec certitude une place sur vos tables dès le printemps.
Vignes et Patrimoine : AOP Faugères, les « Grands Vins de Nature » s’engagent !
L’appellation d’origine protégée du grand Biterrois mise sur son patrimoine naturel. Faugères, Grands Vins de Nature, tel est le nom du projet décennal dévoilé en juin dernier par Nathalie Caumette, présidente de l’AOP. Objectif : valoriser la démarche agroenvironnementale du cru languedocien en allant au-delà de la dynamique bio. Aujourd’hui, 40 % des surfaces de l’appellation sont engagées dans l’agriculture biologique. Certains vignerons expérimentent de nouvelles pratiques pour la préservation de la biodiversité et de la ressource naturelle. Faugères, c’est tout bio ? La volonté des pionniers s’affiche haut, en tout cas…
Extrait de l’article sur Hérault Juridique
Frédéric Albaret, l’enherbeur – « Ils se passent du glyphosate » – La Gazette
Frédéric Albaret est un enherbeur professionnel. Ce vigneron installé à Cabrerolles, dans l’AOC Faugères, a tout simplement décidé de laisser pousser l’herbe autour de ses vignes. Lui et cinq autres vignerons du coin testent cette méthode, accompagnés par des experts mandatés par le ministère de l’Agriculture. Si, en hiver, cette technique ne pose pas de problèmes, » en été, et notamment en période de sécheresse, les herbes représentent une concurrence pour la vigne », reconnait le viticulteur qui tond mécaniquement Mais le jeu en vaut la chandelle. « Le labour et le désherbage déstructurent les sols. Aujourd’hui, on a des sols plus autonomes et surtout beaucoup plus vivants, avec de plus en plus de vers et de bactéries. » Et cela se répercutre sur la qualité du vin. « On a des vins plus complexes, avec beaucoup plus de personnalité ».
Rendements. Frédéric Albaret n’a pas seulement arrêté le glyphosate. Aujourd’hui il ne touche plus à aucun produit chimique et se réjouit de pouvoir « traverser ses champs vitres ouvertes ». Une décision qui nécessite beaucoup d’observation. « Quand on n’utilise pas de pesticides, il ne faut pas attendre que les maladies soient là, parce qu’on n’a pas les moyens de lutter. » Il traite toutes les semaines avec du soufre et du cuivre. Le viticulteur bio reconnaît que les rendemetns ont un peu chuté au début. Mais aujourd’hui, son Domaine Saint Antonin, d’une surface de 30 hectares, produit 100000 bouteilles par an. « En 2005, quand on est passés au bio avec le sentiment qu’on pouvait faire mieux sans s’empoisonner et sans empoisonner l’environnement, on a été un peu moqués. Aujourd’hui on n’est plus des originaux! Sur la commune, 90% des vignerons sont en bio! »
« ILS SE PASSENT DU GLYPHOSATE » – ARTICLE PARU DANS LA GAZETTE N° 1564, Juin 2018
C’est le printemps… et les premiers vins du millésime 2017 sont disponibles!
De sa couleur saumonée pâle et éclatante, c’est un vin qui appelle le soleil. Au nez et en bouche vous trouverez un parfum estival, qui rappelle les pêches blanches en sirop, rehaussés de quelques zestes de citron. Rafraîchissant et léger, vous l’apprécierez particulièrement en terrasse en fin de journée, accompagné de quelques tranches de melon et de jambon cru.
Les Jardins rouge 2017
Pourpre et lumineux dans le verre, cette cuvée affiche la même exubérance aromatique que les millésimes précédents, gorgé de fruits noirs, tel le cassis, le sureau et les prunes. La bouche montre la fraîcheur pure du fruit, un peu de cannelle et quelques tanins croquants qui prolongent la finale. Côtes de porc aux herbes, légumes grillés, fromages à pâte dure… Un bon compagnon de table jusqu’en automne.
Cazalet 2017
Le nez accueille avec des fruits gourmands, mûre, framboise, cerise, avec des arômes plus sauvages de sous-bois et de poivre, ainsi qu’avec du nougat apportant de la douceur. Il est suave et riche en bouche, presque voluptueux, soutenu par une acidité droite et précise et des tanins puissants et fins. Pour nous, sa richesse et sa concentration expriment le beau potentiel de ce vin et du millésime, que l’on pourra apprécier dès l’automne sur une viande d’agneau ou une poêlée de champignons.